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De la mâche au Hameau


Peut-être connaissez-vous cette petite salade d'un vert tendre sous les noms de doucette, bourcette, lanchette, bouche, galinette, coquille, herbe douce, grasse, salade de chanoine, salade de prêtre, oreille de lièvre, laitue d’agneau, rampon, salade de blé...


Nous la cultivons au Hameau et elle est très appréciée pour son allure: de jolies petites feuilles d'un beau vert tendre. Mais on l'apprécie aussi pour ses valeurs nutritives. Elle contiendrait une bonne quantité de bêta carotène - qui aurait un pouvoir antioxydant et un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Une tasse de mâche représenterait environ les 3/4 d'une même quantité de carotte. Elle est une bonne source de vitamine A.


Pour la petite histoire


Pendant des siècles, les paysans récoltaient la mâche à l’état sauvage, en France, entre autres, durant l’hiver, période de l’année où elle était à son meilleure. Il ne fait aucun doute que cette petite plante formant des rosettes de feuilles rondes d’un vert profond devait aider les paysans autrefois à lutter contre la morosité des jours gris et pluvieux de la saison froide. On lui attribuait de légères propriétés relaxantes, comme sa cousine, la valériane.


Elle restera une nourriture de paysan jusqu’à ce qu’un chef du XVIIIe siècle en vante les mérites et la serve aux grands de ce monde. Dès lors, on entreprendra de la cultiver à grande échelle. La France en est un producteur important, avec une production de plus de 30 000 tonnes par année, presque entièrement concentrée dans le Val de Loire.

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